Dimanche, j’irai voter, personne ne m’en empêchera, personne ne guidera ma main.
La démocratie est fragile, depuis trop longtemps limitée à de périlleuses tactiques pour gagner le blanc-seing d’une enveloppe glissée dans l’urne.
Dimanche, j’irai voter, personne ne m’en empêchera, personne ne guidera ma main.
La démocratie est fragile, depuis trop longtemps limitée à de périlleuses tactiques pour gagner le blanc-seing d’une enveloppe glissée dans l’urne.
Mon vote aura la couleur de mes batailles, car la démocratie est, aussi, affaire de quotidien.
Mon vote aura la teinte des luttes contre les inégalités, les discriminations, contre le racisme.
Il se construit depuis des mois, des années, chaque jour dans des mobilisations contre la régression sociale et le repli sur soi. Il se cultive dans l’action de terrain, avec cette volonté de rassembler le plus grand nombre, dans cet entêtement à chercher à redonner confiance et à ouvrir de réelles perspectives.
Mon bulletin aura le goût de l’engagement permanent à transformer les légitimes coups de colère en construction collective de réponses aux attentes de changement.
Il sera animé de l’effort de conviction qu’il nous faut sans cesse produire pour ne pas renoncer à faire entendre la voix des travailleurs, de tous les travailleurs, tels qu’ils sont, là où ils sont.
Dimanche, nous irons voter… notre bulletin aura le goût de la CGT.